Les entreprises canadiennes appartenant à des femmes représentent chaque année des milliards de dollars pour notre économie. Leur nombre a doublé au Canada au cours des vingt dernières années. Malgré tout, les femmes continuent de se heurter à de potentiels obstacles en matière de financement de leurs activités, qu’elles cherchent à obtenir un prêt pour entreprise en démarrage ou des fonds pour mener leur entreprise déjà viable au niveau supérieur.
Que se passe-t-il donc?
Selon Jayne Huhtanen, directrice administrative de la Canadian Association of Women Executives and Entrepreneurs, plusieurs facteurs entrent en jeu. « Pour diverses raisons, les femmes sont moins nombreuses à présenter des demandes de financement, affirme-t-elle depuis son bureau de Toronto. Cette tendance s’explique en partie par le fait que les femmes veulent prouver qu’elles peuvent y arriver seules. C’est aussi dû au fait qu’elles ne connaissent pas les types de financement à leur disposition. Certaines ne sont également pas à l’aise de faire une demande. Lorsqu’elles se présentent dans une banque ou une autre institution financière, elles ne se sentent pas bien accueillies. »
En général, les femmes ont également moins tendance que les hommes à mettre sur pied des entreprises capitalistiques comme des cabinets-conseils à domicile. Il se peut donc qu’elles ignorent leur profil de crédit d’entreprise ou qu’elles évitent carrément les prêts aux entreprises et préfèrent avoir recours à une marge de crédit personnelle, une carte de crédit personnelle ou des amis et des membres de la famille.
Il peut être plus facile pour une entreprise d’accéder à de nouveaux capitaux empruntés plus tard lorsqu’elle bâtit rapidement un profil de crédit solide et utilise ce crédit de façon avisée.
Si elle n’établit pas un profil de crédit au cours des deux premières années de son exploitation, elle pourrait avoir de la difficulté par la suite à mesure qu’elle grossira et aura besoin de fonds pour alimenter cette croissance. Nous recommandons aux petites entreprises de commencer à chercher des occasions de bâtir adéquatement leur profil de crédit dès le départ, que ce soit au moyen d’une carte de crédit d’entreprise, d’un prêt ou d’une marge de crédit auprès d’un détaillé reconnu, comme Bureau en gros ou Home Depot.
Il est tout aussi important pour les entrepreneurs de s’assurer que l’organisation auprès de laquelle ils établissent un profil de crédit transmet véritablement les rapports aux agences d’évaluation du crédit pour entreprise, comme Equifax, TransUnion ou Dun & Bradstreet. Autrement, la bonne utilisation qu’ils font du crédit ne pourra pas être vue par les prêteurs.
La prochaine étape, qui consiste à obtenir un prêt pour entreprise, est le moyen choisi par de nombreux entrepreneurs pour financer leur croissance après une ou deux années d’exploitation. En fait, emprunter pour stimuler la croissance peut être une bonne stratégie si l’entreprise sait exactement ce à quoi les fonds sont destinés et quel sera le rendement de l’investissement.
Mme Huhtanen conseille aux femmes (ou tout autre entrepreneur) qui souhaitent réellement obtenir du financement d’aborder le prêteur en ayant en main un solide plan d’affaires et une analyse financière rigoureuse. Cette recommandation concerne particulièrement les prêteurs traditionnels puisque certains autres n’exigent pas de plan d’affaires détaillé. Cependant, que le prêteur demande ou non à obtenir un plan d’affaires, il est toujours important de comprendre ses finances et l’incidence qu’aura un prêt sur les résultats.
« Plus le montant demandé est élevé, plus votre plan d’affaires doit être robuste, ajoute Mme Huhtanen. Vous devez au moins être en mesure de dire : « Voici mon objectif. Voici ma proposition de valeur. J’ai fait quelques recherches et je crois que les consommateurs achèteront à ce prix-là. Voici après combien de temps ce devrait être rentable. » »
Elle conseille également aux entrepreneurs de décrire la meilleure et la pire situation possible quant au moment où ils seront rentables et à la façon dont ils s’assureront de rembourser leur prêt.
« Vous devez montrer que vous avez bien fait vos recherches et que vous êtes confiant. », poursuit Mme Huhtanen.
Dans la plupart des cas, vous devez vous préparer à attendre. Selon la manière dont vous vous y prenez pour chercher, le parcours pour réussir à trouver une entreprise peut être long. Le processus de demande prend généralement plus de temps auprès des prêteurs traditionnels, comme les banques, que plusieurs prêteurs en ligne qui peuvent transmettre une décision en quelques heures ou en quelques plutôt qu’après des semaines ou des mois.
Les prêteurs en ligne peuvent offrir un répit sur plusieurs aspects aux entrepreneurs qui doivent accéder rapidement à des fonds. Puisqu’ils exercent leurs activités en ligne et qu’ils se fondent sur les données, ils sont en mesure d’évaluer rapidement la santé de la petite entreprise plutôt que d’accorder une trop grande importance au profil de crédit du propriétaire.
Du point de vue de Capital Journey, la santé de l’entreprise est tout ce qui compte. Vous pouvez obtenir une réponse en seulement une heure, voire quelques minutes, et les fonds peuvent être déposés dans votre compte dans les 24 heures suivantes. En général, cela représente moins de temps que le délai requis pour qu’une banque approuve ou refuse votre demande.